Voilà un bon moment que j'ai déserté ce blog, la faute aux vacances (mais pas au soleil) passées à bourlinguer dans mon Auvergne natale et à découvrir la Bretagne (et la Loire Atlantique).
Ces petites escapades et les journées pluvieuses n'ont pas été infructueuses car elles m'ont permis de me plonger dans divers univers très appréciables. Entre romans, recueil de nouvelles et bandes dessinées, l'été a été riche, je vous laisse en juger par vous même !
Polina Oulinov, jeune danseuse de talent, est vite repérée par un Nikita Bojinski, chorégraphe autant renommé pour ses œuvres que pour ses méthodes d’enseignement draconiennes. Le livre suit l'évolution de Polina dans un monde où le moindre choix artistique peut avoir de lourdes conséquences.
Ce livre s'adresse à tous, amateurs de danse ou pas, car la thématique principale est loin d'être seulement cet art... Le travail de l'auteur sur la gestuelle des protagonistes et la lumière est impressionnant, et même si Bastien Vivès est loin de recevoir toutes mes faveurs, je dois admettre que Polina a su m’envoûter.
A travers 12 nouvelles, Anna Gavalda nous propulse brièvement dans le quotidien de personnages plus ou moins cocasses. Des hommes et des femmes souhaitant simplement avancer, en tentant tant bien que mal de passer outre les épreuves que la vie leur inflige.
Voilà un recueil de nouvelles plein de justesse, agréable et facile à lire. Ses personnages sont plutôt ordinaires et c'est ce qui les rend attachant. Mais il ne faut pas s'attacher longtemps car leurs histoires sont courtes, très courtes...
Tom Boyd est un auteur américain qui doit son succès à sa "Trilogie des anges". Éconduit par sa bien aimée et victime du syndrome de la page blanche, il est sur le point de tout abandonner lorsque le personnage de l'un de ses romans surgit dans sa vie.
Si on ne me l'avait pas prêté je pense que je n'aurai jamais lu ce livre, certainement à cause d’apriori infondés. L'histoire est un peu saugrenue mais on prend vite plaisir à suivre les aventures de ce duo, malgré une fin plutôt prévisible.
Mademoiselle Caroline parle ici sans détour d'une période de sa vie plutôt sombre, sa bataille contre la dépression. Consultations chez des psychiatres, prises de médicaments, prise de poids, angoisses...elle ne cache rien.
Ce roman graphique, malgré un sujet toujours un peu tabou, reste assez doux et léger, peut-être grâce à son trait simpliste et frais. C'est un témoignage très juste sur une maladie dont on parle peu et qui touche pourtant de plus en plus de monde.
A l'âge de 13 ans, le narrateur décide de commencer le journal intime de son corps, journal qu’il tiendra jusqu'à sa mort. " Je
veux écrire le journal de mon corps parce que tout le monde parle
d'autre chose", commence ainsi l'auteur.
Ici pas de pudeur, ou très peu, on parle après tout d'un corps et ce dernier possède de nombreuses qualités et de multiples fonctions... L'idée de Daniel Pennac est ambitieuse, car narrer les péripéties du corps d'un homme reste quelque chose d'assez incongru. Mais si comme moi vous être de nature curieuse je ne peux que vous le recommander !
